mardi 22 novembre 2016

22e édition du Déjeuner des Médias au bénéfice de Centraide Québec



Le mardi 29 novembre prochain se tiendra la 22e édition du Déjeuner des Médias au bénéfice de Centraide Québec et Chaudière-Appalaches, le grand rendez-vous annuel des professionnels des communications et du marketing à Québec. Cette initiative de l’agence IMÉDIA firme créative aura lieu au chic Capitole de Québec et sera animée par Marie-Christine Leblanc. 

Chaque année, depuis plus de 22 ans, le monde de la communication, de la presse et des annonceurs de la Capitale-Nationale se réunissent le temps d’un déjeuner au bénéfice de Centraide Québec et Chaudière-Appalaches.

Cette rencontre est également l’occasion d’assister à la 9e édition des Prix Médias, un grand événement annuel de reconnaissance soutenu par la Société des communicateurs de Québec (SOCOM), la Chambre de commerce et d’industrie de Québec (CCIQ) et la Chambre de commerce de Lévis (CCL), La Jeune Chambre de Commerce de Québec (JCCQ) et Léger.  

Cinq marques de reconnaissance seront remises : la personnalité de l’année, la relève de l'année, la performance en communication la performance événementielle et le Grand Prix Médias. Cet événement permet non seulement de rassembler et de remercier les professionnels de l’industrie, mais aussi d’honorer les leaders de l’industrie de notre belle région. 

La conférence « Mouvement médiatique » sera menée par Jean-François Dumas, président et fondateur d'Influence Communication. Il oeuvre dans le domaine depuis près de 30 ans. Jean-François Dumas tracera un portrait précis et sans complaisance de l’écosystème médiatique québécois. Il soulignera les caractéristiques utiles aux communicateurs et il proposera des pistes afin d’en tirer profit.  

Jean-François Dumas oeuvre dans le domaine depuis plus de 25 ans. Il a enseigné et donné des conférences dans plusieurs universités depuis 1991. Pendant plusieurs années, il a notamment enseigné les relations publiques à l'École nationale d'administration publique. Il a mis sur pied les premiers services automatisés de surveillance médias au sein du gouvernement canadien en 1994. 

M. Dumas a effectué ses études universitaires en science politique et en journalisme. En 2002, Il a co-écrit le livre Les relations publiques dans une société en mouvance. Jean-François Dumas a été conseiller en communication et en relations publiques auprès de nombreuses grandes organisations. 

Il a été conférencier invité à NewsXchange 2007 et 2008 qui réunissaient à Berlin et à Valence les principaux télédiffuseurs du monde entier. En mai 2008, il a été conférencier au Arab Broadcast Forum, à Abu Dhabi. Il a fait l'analyse du travail des médias arabes dans 23 pays. Il se joint maintenant à l'équipe deSalut Bonjour Week-End pour revoir l'actualité de la semaine avec nous. 

Dans le cadre de mes interventions à l’antenne de l’émission de Benoît Dutrizac au FM98,5 à Montréal les lundis après-midi, j'ai eut la chance de partager l’antenne avec Jean-François Dumas, président d’Influence Communication.  

À travers le temps, voici d’ailleurs 20 caractérisques clés des médias québécois que vous devez garder en tête, ceci gracieuseté des entrevues de Jean-François Dumas et des bilans annuels d'Influence Communication

Pour plus d’info sur le Déjeuner des Médias au bénéfice de Centraide Québec et Chaudière-Appalaches, cliquer ici. 

Source : Alexandra Leblond, Coordonnatrice du Déjeuner des médias

vendredi 18 novembre 2016

Lancement des Animaux fantastiques de J.K. Rowling


L’univers d’Harry Potter effectue un retour au cinéma en fin de semaine grâce au film « Les animaux fantastiques » scénarisé par J.K. Rowling. C’est un « antépisode » ou prequel aux 7 livres de J.K. Rowling ; on suit un sorcier dans le New York des années 1920.

Cette nouvelle histoire met en vedette Norbert Dragonneau, le scientifique à l’origine du Dictionnaire des animaux fantastiques que l'on évoque dans les romans d'Harry Potter et qui a fait l'objet d'un livre signé par... Norbert Dragonneau dans la vraie vie. Ce film est le premier d’une série de cinq longs-métrages.

Pour une auteure qui a l’habitude de nier l’importance du marketing et de la publicité dans son succès personnel, Madame Rowling et son équipe ont à nouveau fait preuve d'un sens aigu de la mise en marché. Tout d'abord en engageant la quasi-totalité de l’équipe qui a fait le succès des films d’Harry Potter. Ensuite, en annonçant son projet de films sur son compte Facebook en 2013 (3 films à l’origine sur Monsieur Dragonneau… 5 maintenant !).

Il faut dire que Madame Rowling est une relationniste et une auteure de grand talent. En entrevue, elle affiche un mépris profond pour la publicité (ce qui amuse toujours beaucoup les journalistes); elle minimise le rôle joué par le marketing dans le succès de ses romans (un vieux réflexe d’écrivains, spécialement dans le cas des auteurs à succès); et à l’occasion, elle se moque un peu méchamment du géant Spielberg (une attitude très populaire en Europe, dois-je le dire). 

Au total, les ventes totales de la marque, incluant celles des produits dérivés de Harry Potter s’élèvent à près de 25 milliards $, selon The Times de Londres. À eux seuls, les États-Unis représentent 55 % des ventes mondiales. Pour répondre à la forte demande pour les livres de Harry Potter aux États-Unis, le New York Times à même crû bon créer une liste séparée best-seller de la littérature pour enfants, en 2000.

Madame Rowling comprend dès le départ l'importance d'adapter son oeuvre aux différents marchés planétaires. Ainsi, les textes des romans Harry Potter ont été traduits de l’anglais à « l’américain ». Le titre du premier livre Harry and the Philosopher’s Stone est devenu Harry Potter and the Sorcerer’s Stone aux États-Unis.

Madame Rowling a aussi modifié son nom pour attirer le maximum de lecteurs. Au moment de la publication du premier tome de la série, l’éditeur de la première édition demande à Madame Joanne Kathleen Rowling (c'est le véritable nom de l’auteure des romans Harry Potter) de signer ses romans avec un nom neutre, ceci afin de rallier le maximum de jeunes lecteurs masculins.

Depuis ce temps, Madame Rowling utilise les lettres J et K au lieu du prénom Joanne Kathleen pour signer ses livres. Elle devient donc J. K. Rowling. 

Par ailleurs, lors d’un lancement de livre ou de film, il y a toujours quelques incidents qui viennent perturber l’ordre normal des choses, comme c’est d’ailleurs le cas avec le film lancé cette semaine (voir premier paragraphe).

Évidemment, on ne manque jamais de mentionner que le dernier livre – ou le dernier film – est peut-être un peu trop effrayant pour les enfants… Un vieux truc qui garantit bien sûr l’intérêt des plus jeunes !

Dans les faits, la machine de communication-marketing de l'éditeur réussi généralement très bien à susciter l’intérêt du lecteur avec des informations spectaculaires : droit du livre, nombre de copies imprimées et vendues, nombre de langues (traduction), ventes le premier jour, montant investi dans la promotion des films, etc.

Idéalement, l’éditeur donne l’information au compte-gouttes pour assurer et maintenir l’intérêt des fans. Dans ce dernier cas, la machine à rumeurs laisse souvent un doute dans l’esprit du lecteur : « Est-ce qu’il y aura assez de livres pour tout le monde ? »

Sans surprise, cette recette a permis à Harry Potter de générer des ventes remarquables. Jusqu’à maintenant, les 7 romans de la série se sont écoulés à 400 millions d’exemplaires et ils ont entraîné des revenus de 5,4 milliards $ à l’échelle planétaire (1,7 milliard $ en Amérique du Nord seulement).

Les livres de la série sont vendus dans 140 pays et ils ont été traduits en 67 langues. Le premier livre de la série a même été traduit en latin, en gallois, en gaélique et en grec ancien. Au-delà des chiffres de vente des livres, le succès Harry Potter se mesure par le nombre de supports sur lesquels on retrouve le héros : édition régulière, éditions de luxe, t-shirts, pyjamas, casquettes, sacs à dos, crayons, iPod, agendas, posters, jouets.

Les différents films de la série ont donné naissance à des jeux vidéo (8) conçus par Electronic Arts. Plus récemment, Universal et Warner Brothers ont créé « Le Monde Magique de Harry Potter » à Universal Orlando, en Floride. C’est dire la puissance de la marque Harry Potter qui sera décliné sous de multiples formes dans les prochaines années…

mercredi 9 novembre 2016

Les Américains rêvent d'émigrer au Canada - vrai ou faux?


Au cours de la nuit de mardi à mercredi, la nouvelle a frappé comme une tonne de brique sur les médias sociaux : preuve à l'appui, le site d'Immigration Canada a connu une panne «en raison d'une augmentation importante du volume de trafic», selon le ministère. 

Il n'en fallait pas plus pour que les Canadiens (et certains médias américains) concluent que des millions d'Américains cherchaient à émigrer au Canada suite à l'élection de Donald Trump. 

Mais est-ce vrai ou est-ce faux ? Le journaliste Tristan Péloquin a eu l'excellente idée de faire une recherche sur Google pour vérifier le tout. Et ce qu'il a découvert est plutôt renversant...


mercredi 2 novembre 2016

Ça brasse dans les médias traditionnels

Face à un environnement changeant, les médias traditionnels et plus particulièrement les médias écrits sont en mode «coupure» au Québec. 

Québecor Groupe Média annonce aujourd'hui l'abolition de 220 postes au sein de Québecor Groupe Média, surtout des postes cadres, professionnels et de soutien administratif, soit près de 8 % de l'effectif.

Québecor Groupe Média annonce également que les forces de ventes locales, dont celle des journaux, seront dorénavant sous la responsabilité de la Régie publicitaire déjà en place. Par ailleurs, TVA Publications procédera à une réorganisation de sa structure interne et cessera la publication de deux magazines, soit CHEZ SOI et Tellement bon. 

Au début du mois d'octobre, Rogers Média a annoncé qu'elle se concentrera sur ses marques de langue anglaise et se départira de Châtelaine, de LOULOU et de L'actualité. Dans le cas de Rogers, rappelons pour la petite histoire que l'entreprise avait percé le secteur des médias écrits en mettant la main sur Maclean Hunter pour 3,1 milliards $ en 1994. Mais c’était avant la révolution Internet.

Mais ce n'est pas tout. Selon Jean-François Codère, TC Média doit annoncer une réorganisation du journal Les Affaires qui verra celui-ci passer de 42 à 28 publications par année.

Au-delà d’internet et des médias sociaux qui permettent de s’informer instantanément à peu de frais, plusieurs facteurs clés expliquent le lent déclin des médias écrits. D’abord avec l’avènement des chaînes de nouvelles en continue à la télévision qui ont eu pour effet de transformer la notion d’information et de rendre presque caduque le journal papier. 

Ensuite, les quotidiens ont augmenté leur tarif, la classe moyenne a quitté les centres-villes, les jeunes lisent de moins en moins et un plus grand nombre de lecteurs affirment lire l’exemplaire de quelqu’un d’autre, que ce soit dans le restaurant, au bureau ou chez un ami.