jeudi 10 décembre 2015

Conférence sur les médias sociaux à Toronto


C’est avec plaisir que je participais ce matin à la conférence Tac2015. C’est sous le thème « Oser innover » que le service Formation professionnelle du CFORP organisait sa troisième conférence provinciale. Près de 250 personnes participantes venant des 70 écoles accompagnées se réunissaient pour profiter des conférences, des ateliers, du salon des exposants et de cette occasion de réseautage. 

Ma conférence offrait aux directions d’écoles de langue française de l’Ontario et au personnel enseignant l'occasion de se familiariser avec les principes, les notions et les techniques relatives au marketing efficace à l’ère numérique. À l'aide d'exemples concrets, je livrais l’ABC du marketing, c'èst-à-dire ce qu'il faut savoir pour vendre efficacement nos écoles à la communauté francophone de l’Ontario sur les plans du marketing Internet, des relations publiques, de l’image et du positionnement.

Voilà une conférence qui brossait un tableau de l'univers du marketing Internet avec en toile de fond une question cruciale : Comment tirer le maximum de chaque dollar investi en marketing Internet et éviter certaines erreurs coûteuses ? Voici d'ailleurs un résumé visuel en deux temps résumant l'essentiel de mon propos. Merci à Joel Charlebois pour les jolies dessins :-)

vendredi 27 novembre 2015

Action de grâce, Vendredi fou et Cyber lundi

Le derby officiel du magasinage des Fêtes a commencé hier avec l’Action de grâce américaine, le vendredi fou (Black Friday, en anglais) et lundi prochain, les consommateurs ont droit aux aubaines du Cyber Lundi. 

On ne réalise pas toujours à quel point la séquence « Action de grâce américaine - vendredi fou - et Cyber Lundi » joue un rôle clé dans le lancement des festivités du temps des fêtes. Il est vrai que depuis quelques années, les rabais de Noël arrivent de plus en plus tôt.

C’est à l’Action de grâce américaine que l’on doit le TV Dinner en 1953 et la première publicité TV de Coca-Cola en 1950.

Sans surprise, on comprend que les centres commerciaux font des pieds et des mains pour attirer le maximum de consommateurs. En entrevue, j’en parle d’ailleurs avec Gilles Parent du FM93.

Lors du vendredi fou de cette année (Black Friday), on estime que 1 million de Canadiens seront « malades », histoire de préparer le magasinage de Noël.   

Il est vrai que depuis 2005, le Cyber Lundi mêle les cartes en ce qui a trait à la consommation et oblige les commerces à réfléchir au marketing omnical, un sujet que j’abordais récemment lors d’une conférence à Montréal.  

Signe des temps, la mobilité représente maintenant 20 % de l’ensemble des transactions.

jeudi 26 novembre 2015

Michael Jackson est la star décédées la plus rentable

Michael Jackson conserve la place de numéro 1 dans le classement Forbes 2015 des célébrités décédées qui ont le plus rapporté. Au court de ces douze derniers mois, le chanteur décédé en 2009, a gagné pas moins de 115 millions de dollars. Derrière Michael Jackson, un autre « King ». Elvis Presley a empoché 55 millions de dollars. 

Voici le top 13 de Forbes :

1. Michael Jackson: 115M $
2. Elvis Presley: 55M $
3. Charles Schulz: 40M $
4. Bob Marley: 21M $
5. Elizabeth Taylor: 20M $
6. Marilyn Monroe: 17M $
7. John Lennon: 12M $
8. Albert Einstein: 11M $
9. Paul Walker: 10.5M $
10. Bettie Page: 10M $
11. Theodor Geisel (Dr Seuss): 9.5M $
12. Steve McQueen: 9M $
13. James Dean: 8.5M $

Comment expliquer cette fascination pour la star décédées ? Comme je le mentionne en entrevue avec Benoît Dutrizac, en plus de favoriser l’attention et l’identification, les vedettes décédées du cinéma, de la musique ou du sport bénéficient généralement d’un fort capital de sympathie. 

En réalité, la star décédée permet souvent de communiquer un aspect de la personnalité du produit, ceci à l’abri des scandales et du caractère de la diva. 

Pour acquérir rapidement un taux de notoriété satisfaisant, la star a toujours été un formidable accélérateur. Dans les faits, une vedette comme Marilyn Monroe représente souvent une assurance sur la visualisation de la publicité. Même lorsque celle-ci est décédée...

mercredi 21 octobre 2015

Est-ce que les prédictions de Retour vers le futur étaient bonnes?


Mercredi 21 octobre 2015, 16h29. C’est le moment choisi par Marty McFly et Doc Brown du film «Retour vers le futur 2» pour faire leur apparition dans notre présent. Comme le futur à la sauce «Retour vers le futur» c’est maintenant, retour sur les bonnes et les mauvaises prédictions de la célèbre franchise des studios Universal mettant en vedette Michael J. Fox. J’en parle avec Benoît Dutrizac du FM98,5.

mercredi 14 octobre 2015

Playboy abandonne la nudité


Selon le New-York Times, le magazine Playboy a décidé de tourner la page en abandonnant ses fameuses photos de nu intégral. Fondé à Chicago en 1953 par Hugh Hefner, le magazine est célèbre pour ses playmates et pour certains de ses articles de qualité - Arthur C. Clarke, Ian Fleming, Ray Branbury ou Vladimir Nabokov, par exemple. Comment expliquer cette décision ? J’en parle avec Benoît Dutrizac du FM98,5.

lundi 5 octobre 2015

Révolution de marque chez McDonald's


La chaîne McDonald's a annoncé qu'elle offrirait au Canada le service aux tables et le burger sur mesure -- on promet plus de 30 options! -- en 2017. Cette révolution va créer 15 000 nouveaux emplois. Comment expliquer cette décision ? J’en parle avec Gilles Parent du FM93.

dimanche 13 septembre 2015

Ouverture officielle du Centre Videotron



C’est hier soir que le Centre Videotron ouvrait officiellement ses portes. Pour l’occasion, les anciens Nordiques ont participé à une période de réchauffement dont Guy Lafleur, Alain Côté, Michel Goulet et Marc Tardif, capitaine des Nordiques lorsque ceux-ci remportèrent la Coupe Avco en 1977.

Marc Tardif est né le 12 juin 1949, à Granby. "Comme la plupart des joueurs de mon époque, j'ai commencé à jouer au hockey à l'extérieur, maniant tantôt le hockey, tantôt la gratte."

Rapidement, les éclaireurs du Canadien notent le talent de Tardif. "Je me souviens qu'à 16 ans, l'organisation est venue rencontrer mes parents, pour les persuader de me laisser aller jouer à Thetford-Mines. Pour les convaincre, le Canadien promit l'hébergement et les études gratuites. À ma grande joie, mes parents acceptèrent. Le propriétaire de l'époque était Émile Couture. J'ai eu la chance de côtoyer Gilbert Perreault et Réjean Houle.

Au niveau junior, Tardif évolue au sein du Canadien junior, avec les Pierre Bouchard et Guy Lapointe, devant des foules de 18 000 personnes. "C'était formidable de voir l'engouement des gens pour le hockey junior. Ces années restent à jamais marquées dans ma mémoire; ce sont des moments inoubliables."

En 1969, Tardif devient le deuxième choix du Canadien. Lors de son premier entraînement, l'ailier gauche se retrouve face à face avec son idole de jeunesse, Jean Béliveau, ce qui ne manqua pas de l'impressionner. " Je tremblais de partout, une sorte de rêve était devenu réalité."

Après quatre années de 3, 19, 31 et 25 buts avec le Canadien, Tardif choisit de quitter le Canadien pour les Sharks de Los Angeles, de l'Association mondiale. Le contrat d'une durée de trois ans permet à Tardif d'empocher 150 000$ par saison, une somme importante pour l'époque. "J'avais obtenu un contrat blindé. L'argent était garanti quoi qu'il advienne. Dans le cas inverse, je ne pense pas que j'aurais tenté pareille aventure."

Tardif ne peut s'empêcher desquisser une moue lorsqu'il repense aux Big Bad Sharks. "Dirigée par Terry Slater, l'équipe était composée de trois ou quatre joueurs de hockey tout au plus. Pour ce qui est du reste, on comptait sur une brigade de démolisseurs, des "goons" de la pire espèce."

"Un soir, notre entraîneur nous avait avertis que ça chaufferait. Houle, alors avec les Nordiques, et moi-même, nous nous étions entendus avant le match pour nous empoigner solidement le chandail si ça brassait. 

Dès que la foire a commencé et que les deux bancs se sont vidés, je me suis accroché à Houle. Le plus comique dans tout cela, c'est que plusieurs autres joueurs des Nordiques ont tenté de me rejoindre, en vain. Certains ont alors subi de sévères corrections. C'était pas drôle à voir."

"Avec du recul, on peut dire que le hockey professionnel en général traversait alors une période sombre. Le trop grand nombre d'équipes forçait plusieurs organisations à combler les postes avec des bagarreurs de rues, des bouffons. On ne vendait plus du hockey, on vendait de la violence."

Malgré cet étalage de gros bras, la concession de Los Angeles ne fait pas long feu. Deux hommes d'affaires, Charles Nolton et Peter Shagena, achètent l'équipe et la relocalisent à Détroit. Tardif porte désormais le chandail des Stags du Michigan et l'équipe se produit au Cobo Hall de Détroit.

Pendant ce temps, les Nordiques connaissent de sérieux problèmes. Les maigres assistances aux matchs de l'équipe québécoise amènent Maurice Filion à donner l'alerte rouge. Les Nordiques sont sur les dents. Il faut bouger.

Faisant fi de l'humeur des amateurs, Filion échange le 8 décembre 1974 les joueurs Michel Rouleau, Pierre Guité et Alain Caron aux Stags en retour de Tardif et du robuste Steve Sutherland. L'année suivante, il ajoute les durs à cuire Gordie Gallant, Curt Brackenbury et Bob Fitchner. Les Nordiques peuvent désormais se vanter de pouvoir faire face à la musique.

Les trois années qui vont suivre seront hautes en couleurs. Grâce au trio Tardif-Bordeleau-Cloutier, les Nordiques se hissent au rang d'équipe championne. En 1974-75, l'ailier gauche compte 38 buts en 53 matchs. 

Un an plus tard, Tardif connaît une saison de 71 buts et 77 passes, ce qui lui permet de finir au premier rang des marqueurs de l'Association mondiale. En 1976-77, les Nordiques remportent la Coupe Avco. Puis, en 1977-78, Tardif récidive et remporte de nouveau le championnat des compteurs. Plus que jamais, l'athlète de Granby maîtrise toutes les facettes du jeu.

"C'était le bon temps. Le jeu de l'AMH était ouvert, les passes vives et les séquences imaginatives. Les Européens rendaient le jeu plus rapide. Chez les Jets de Winnipeg (que nous avions rencontrés en finale), Bobby Hull, Anders Hedberg et Ulf Nilsson étaient magnifiques à voir jouer. Du beau hockey!"

"Les Nordiques étaient redoutables à l'attaque avec les Cloutier, Bordeleau, Bernier et Houle. On l'oublie trop souvent, mais Cloutier était plus qu'un compteur, c'était également un redoutable fabricant de jeu, un joueur intelligent avec la rondelle. De son côté, Tremblay était toujours aussi magique à la ligne bleue."

En 1979, les Nordiques accèdent à la Ligue nationale. Durant cette première saison, Tardif forme le trio vedette, aux côtés de Robbie Ftorek et Réal Cloutier. Michel Dion protège la cage des Québécois et le vétéran Gerry Hart patrouille la ligne bleue. Après une première demi-saison, au cours de laquelle l'équipe affiche une moyenne de .500, le club s'écroule. Tardif termine la saison avec une fiche de 33 buts et 35 passes.

Tardif annonce officiellement sa retraite en 1983. "Contrairement à plusieurs joueurs, j'ai su préparer ma retraite. Les annonces publicitaires que je réalisais en 1983 pour Gilles Bédard, un concessionnaire automobile de Lévis, m'avaient permis de m'initier au domaine de l'automobile. J'ai donc décidé de me procurer une franchise GM. Depuis, les affaires vont bien et j'ai fait récemment l'acquisition du manoir St-Castin au lac Beauport." Il s'est porté depuis acquéreur d'une franchise Toyota (Toyota Charlesbourg).

Invité à raconter son meilleur coup, Tardif réfléchit quelque peu et répond: "C'était en janvier 1972. Toutes sortes de rumeurs couraient alors au sujet de mon grand ami Réjean Houle. On parlait, entre autres, d'un échange important. J'ai alors eu l'idée suivante, que je trouve incroyable en y repensant."

"J'ai fait appeler mon beau-frère qui pouvait imiter à merveille l'accent de Sam Pollock. Celui-ci a demandé à Houle de le rencontrer au Forum le soir du premier de l'An. 

Houle estomaqué a cru à un échange. Il a annulé son souper du jour de l'An pour se rendre à toute vitesse au Forum et se cogner le nez sur des portes fermées à clé. Il eut beau faire le tour pour trouver une façon de rentrer dans le temple, rien n'y fit."

"Le lendemain, sentant qu'il avait été victime d'une bonne blague, Réjean est venu me rencontrer pour me raconter toute l'histoire. J'ai eu toutes les difficultés du monde à ne pas éclater de rire. Réjean était furieux, enragé. Je ne lui ai avoué mon coup que deux ans plus tard."

mercredi 19 août 2015

Disney : deux parcs d’attractions Star Wars

Disney annonçait récemment que deux parcs d’attractions de la firme de Mickey vont être agrandis pour accueillir des attractions dédiées à l'univers Star Wars. Les parcs «Star Wars» seront situés en Californie en extension de Disneyland et à Orlando en Floride en extension de Disney Hollywood Studios. 

À l'intérieur de ces deux parc, deux attractions y seront construites. On retrouvera aussi des boutiques et des restaurants, inspirés de l'univers Star Wars. La multinationale souhaite ainsi rentabiliser son achat de 4 milliards $ effectué en octobre 2012 auprès de George Lucas

Qu'est-ce qu'on sait au sujet de ces nouveaux parcs ou sous parcs? Dans combien de temps?  Pourquoi autant de changements chez Disney? Est-ce que le lancement de ces deux sous-parcs Star Wars est la réplique de Disney à Harry Potter, une propriété de Universal?  

J'en discute avec Benoît Dutrizac du FM98,5 et Gilles Parent du FM93.

jeudi 11 juin 2015

Finie la publicité aux abords des ponts Jacques-Cartier et Champlain


La société fédérale qui gère les ponts Jacques Cartier et Champlain a décidé de ne pas renouveler son contrat d'affichage avec la firme Outfront Media. Les 29 panneaux rapportaient 3,4 millions $ par année à la société fédérale. 

Comment expliquer cette décision qui touche 29 emplacement de premier plan, des super panneaux qui rejoignaient des dizaines de milliers d'automobilistes chaque jour; un emplacement que Marie-Chantal Toupin avait utilisé à bon escient dans une campagne de publicité célèbre? J’en parle avec Paul Houde de l’émission Montréal Maintenant au 98,5 FM.

lundi 8 juin 2015

Des combattants attaquent la UFC en justice

Extrait de mon entrevue portant sur la UFC avec François Guillaume Lemouton, journaliste à l'Équipe, un magazine français spécialisé dans la nouvelle sportive.
 
Q (François Guillaume Lemouton) - La situation de l’UFC est-elle comparable à celle des grandes ligues sportives nord-américaines (NBA, NHL, etc ) ?
 
R (Luc Dupont) - Sur le plan légal, cette situation s'inscrit dans la mouvance sportive nord-américaine actuelle. Comme on l'a vu récemment, des joueurs de football et de basketball de la NCAA ont poursuivi leur ancienne ligue universitaire pour obtenir une compensation sur l’argent qui aurait dû leur revenir. On a vu la même chose au Canada avec des joueurs de hockey juniors qui ont tenté de constituer un syndicat.
 
Ceci étant dit, sur le plan stratégique, la situation ne s'apparente pas aux autres grandes ligues sportives nord-américaines. D'abord parce que sur le plan juridique, les ligues de sports sont constituées d'équipes, donc de différentes entités, ce qui n'est pas le cas pour la UFC.
 
Autre constat : dans les grandes ligues sportives nord-américaines, il y a une masse critique de joueurs par ligue et par équipe. Pour le pugiliste de la UFC, le rapport de force avec les propriétaires est différent pour ne pas dire à peu près inexistant ; il est laissé seul à lui-même.
 
Cela explique probablement pourquoi il n'y a pas de syndicat qui protège les sports de combats comme la boxe, la lutte ou le culturisme. Cela explique également la stratégie de communication-marketing des combattants de la UFC qui, conscients de cette limite, ont multiplié les annonces et les poursuites durant la période des fêtes.
 
Fait à noter, il y a plusieurs années, certains lutteurs de la WWF (devenue depuis la WWE) ont tenté sans succès de créer un syndicat de combattants. Malheureusement, les lutteurs les mieux payés ont refusé de risquer une diminution de salaire pour le bien commun. Idem pour les culturistes. 
 
Quant aux ligues de sports professionnelles comme la NBA, la NFL ou la LNH, elles ont traversé la tempête des lois antitrusts à la fin des années 60 et au début des années 70. Cela a d'ailleurs donné naissance à des «ligues rebelles» comme la American Basketball League (ABA), la World Football League (WFL) et à l'Association mondiale de hockey (WHA, en anglais), trois ligues crées... par des avocats !  
 
 
Q - Cette situation justifie-t-elle une évolution de son modèle économique (avec un partage des revenus négocié régulièrement avec les combattants) ?
 
R - Je suis convaincu que certaines pratiques de la UFC devront être revues, entre autre, celle permettant à la ligue d'égaler tout contrat signé avec une autre ligue de combat extrême.
 
 
Q - Peut-on dire que l’UFC est d’une certaine manière victime de son succès ?
 
R - Ce problème était latent depuis plusieurs années déjà. Dans le passé, le réseau ESPN aux États-Unis a soulevé la question dans plusieurs topos. Mais pour que l'histoire prenne sa vitesse de croisière, il fallait attendre la retraite d'une première génération de combattants à succès et bien sûr, il fallait aussi que la UFC devienne un succès ce qui est maintenant le cas.
 
 
Q - Cette plainte qui va obliger l’UFC à se défendre publiquement (et par ailleurs à révéler certains chiffres sur son business), menace t elle le développement de l’UFC.. ? 
 
R - Cette plainte va obliger la UFC à se défendre publiquement et à révéler ses sources de revenus, je pense ici aux droits de télévision (télévision à la carte et contrats de télévision avec les diffuseurs nationaux aux États-Unis et ailleurs dans le monde), revenus Internet, vente de produits dérivés dont les chandails, les jeux vidéo et les figurines d'actions, droits sur l'image (branding), commandites/sponsors, etc.
 
Je ne crois pas que l'acquisition de ligues concurrentes comme la Strikeforce posera de problème à la UFC. Ce sont plutôt les contrats liant la UFC aux combattants qui vont faire l'objet du litige : droits sur l'image des combattants et restrictions sur les carrières et les mouvements entre ligues d'arts martiaux.
 
Je me permettrai aussi une prédiction : à la surprise de plusieurs, nous allons apprendre que le salaire moyen d'un combattant de la UFC s'élève à environ 100 000 $.
 
Si le jugement qui sera rendu à Las Vegas était à la faveur des combattants de la UFC, tout devient possible.

vendredi 22 mai 2015

L'histoire des Nordiques, 20 ans après leur départ


Le 25 mai 1995, les Nordiques quittaient Québec pour devenir l'Avalanche du Colorado. Cette transaction était évaluée à 75 millions de dollars américains.

Dans une entrevue accordée un peu plus tôt à Gilles Parent du FM93, je profite du 20e anniversaire du départ du fleudelysé pour faire la petite histoire des Nordiques à Québec, que ce soit dans l’association mondiale de hockey (AMH) ou dans la ligue nationale de hockey (LNH). 

Je m’intéresse aux moments marquants, les bons comme les moins bons, de l’histoire des Nordiques : le «groupe des six», formé de Marius Fortier, Jean-Marc Bruneau, John Dacres, Marcel Bédard, Jean-Claude Mathieu et Léo-Paul Beausoleil, la Coupe Avco en 1977, la vente des Nordiques à O'Keefe pour 2 millions $, les discussions entourant la fusion et bien sûr, la vente des Nordiques en 1995 et le rôle de Marcel Aubut dans l'aventure des Nordiques. 

Je me penche aussi sur l'impact de l'AMH sur l'industrie du hockey professionnel : commandite (Coupe Avco), repêchage des 18 ans, invasion des joueurs européens, rondelle bleu, Wayne Gretzky, etc. Un pur moment de plaisir!

mercredi 20 mai 2015

Norwegian Dawn - pas de conséquence à moyen terme



Au moment où nous apprenons que le Norwegian Dawn, un navire de 92 000 tonnes, s’est échoué hier soir sur un récif peu après son départ des Bermudes avec plus de 2443 passagers et 1059 membres d‘équipage à son bord, il m’apparaît opportun de nous pencher sur l’industrie de la croisière, un business qui génère un chiffre d’affaires de 36 milliards $ annuellement sur la planète.  

L’industrie de la croisière est un oligopole dominé par trois joueurs clés qui possèdent plus de 90 % du marché : Carnival, Norwegian Cruise Line (NCL) et Royal Caribbean.

(Plus récemment, il faut ajouter à ce trio la firme Disney qui a fait l’acquisition de quatre paquebots afin de viser le marché des plus jeunes – et donc des familles. En 2010, on estime que 1,6 million d’enfants ont fait une croisière avec papa ou maman).

Carnival, le Coca-Cola de la croisière, domine l’industrie avec 48 % du marché ou 106 navires. Il est suivi par Royal Caribbean avec 23 % du marché ou 42 navires. 

Royal Caribbean peut se vanter d’avoir 7 des 10 paquebots les plus grands du monde dont l'Allure of the Seas et l'Oasis of the Seas (deux bateaux deux fois plus longs que le Titanic) qui transportent jusqu'à 8500 personnes chacun.

La firme Norwegian Cruise Line ou NCL ferme la marche avec 8 % du marché (22 navires). Les 23 autres membres de la Cruise Lines International Association (CLIA) se séparent les quelques parts de marché restantes.

Carnival a été fondé par Ted Arison en 1972. La firme compte aujourd’hui 65 000 employés et opère sous 10 marques différentes, dont Carnival, Princess, Holland, Costa et Cunard.

Dans les faits, Ted Arison de Carnival et Knut Kloster de Norwegian Cruise Line sont à l’origine du marketing  qui caractérise la croisière moderne, un repositionnement fondé sur le loisir et le divertissement avec des casinos, des cinémas, de multiples restaurants et piscines, des magasins, etc.

Fait à noter, Arison et Kloster ont été des partenaires lors de la création de Norwegian Cruise Line avant de se séparer.

Au début des années 60, ces deux génies de l'industrie comprennent intuitivement qu’avec l’arrivée de l’avion à réacteur, la croisière transatlantique classique est un produit en voie de disparition.

Dans ce contexte, ils mettent au point la recette marketing du futur en croisière. Pour survivre, l'industrie de la croisière reposera dorénavant sur le divertissement, ce qu’Arison appellera les « Fun Ships » 
sur lesquels on retrouvera tantôt golf, patinoire, piste de jogging, carrousel, bars, salles de spectacles, gymnase, cinéma, librairie, piscine, spa, casino, terrain de basketball, etc.

Arison initiera aussi la publicité à la télévision et le placement de produit en 1984, aidé en cela par l'émission de télévision Love Boat mettant en vedette un paquebot de Princess, une entreprise qui sera éventuellement acquise par Carnival.

Pour assurer un flot continu de clientèles et de revenus, Arison et Kloster comprennent qu'il faudra également démocratiser la croisière et s’assurer que la classe moyenne puisse monter à bord. Car une fois sur le bateau, tous les espoirs de dépenses sont évidemment permis...

En 2015, on estime que 23 millions de clients sillonneront les mers du globe sur un navire de croisière contre 8 millions en 2008. Ils dépenseront en moyenne 1800 $ chacun par croisière.
Côté destination, 37% des voyageurs visiteront les Caraïbes.

Au dernière nouvelle, l'industrie de la croisière croît au rythme de 7 % par an. Statistiquement, plus de 60 % de la clientèle est Américaine ou Canadienne avec une moyenne d’âge de 48 ans et un salaire familial moyen de 109 000 $.

Dans le cas du bref naufrage du Norwegian Dawn sur un récif, on sait maintenant que cet incident  n’aura pas d’impact à moyen terme sur l'industrie. D’autant plus que le président de NCL Andy Stuart a pris la peine de se rendre aux Bermudes afin d’échanger avec les passagers. On appelle ça des relations publiques efficaces.

mercredi 22 avril 2015

Star Wars 7 : Nouvelle bande-annonce



La nouvelle bande-annonce de Star Wars vient d‘être dévoilée et elle a déjà été vue par des millions d’internautes. «Star Wars : Le réveil de la Force» doit sortir  en décembre 2015.

Personnellement, jamais je n’oublierai le « lightsaber » (« sabre de lumière », ou « sabre lumineux »), les pistolets lasers, le double coucher de soleil sur la planète Tatooine ou les chasseurs X-wing.

Star Wars, c’est le voyage initiatique d’un héros. La série cristallise l’éternel combat entre le bien et le mal avec ses héros et méchants, princes, magiciens et ogres. 

Pour la petite histoire, le premier projet intitulé The Star Wars contient 14 pages écrites à la main. 

Le premier film sort en 1977, en pleine crise politique et économique. La galaxie de Star Wars est cosmopolite. L’histoire est simple :
  • Un chevalier noir : Darth Vader.
  • Une demoiselle en détresse : la princesse Leia.
  • Un appel à l’aide : R2D2.
  • Un prince charmant qui passe à l’âge adulte : Luke Skywalker.
  • Une mission : délivrer la princesse du méchant.
  • Une aide surnaturelle : un guide, un maître.
  • Un talisman magique : le sabre-laser de son père.
  • Un pouvoir spirituel : la force et Yoda.
  • Des partenaires : Chewbacca et Han.
  • Un labyrinthe : l’Étoile Noire.
  • Un dragon et/ou des monstres : ils abondent.
  • La chasse : les batailles en chasseurs X.
  • La trahison : Lando livre Han à Vader.
  • Les tentations : « sois mon allié ».
  • Le mariage mystique
  • La résurgence du mal : les nombreuses vies du mal.
  • La descente aux enfers : les difficultés s’accumulent.
  • La réconciliation avec le père
Pour respecter la structure mythique, le héros doit se couper du monde ordinaire, puis subir une série d’épreuves : l’initiation. Luke, l’adolescent rebel, avide d’aventures, se métamorphose ensuite en héros. Au cours de son itinéraire, il croise ogres et magiciens, labyrinthes et pièges.

Cette recette a permis à Star Wars de générer des ventes remarquables. Jusqu’à maintenant, les six films de la série ont généré 4,49 milliards $ de vente de billets et 10 milliards de vente de jouets.

(En passant, suite aux ventes décevantes des produits associés au film Godzilla en 1998, c’est Lucas qui va racheter la production invendue pour ensuite la faire fondre et la transformer en poupée Star Wars ! Brillant le monsieur !)

Au total, les ventes de la marque incluant celles des produits dérivés et des films s’élèveraient à environ 30 milliards $. Il est vrai que les différents films de la série ont donné naissance à des jeux vidéo, des romans, des bandes dessinées, et bien sûr, des poupées pour hommes ou figurines, si vous aimez mieux.

mardi 7 avril 2015

10 meilleurs placements de produits dans les films


À l'occasion du lancement très attendu du film Fast 7 (Rapide 7, en français) sur les écrans durant la fin de semaine de Pâques, il m’apparaît opportun de se pencher sur le placement de produit. En effet, la franchise Fast and Furious (Rapides et Dangeureux, en français) a reposé dès le départ sur cette stratégie marketing pour générer des profits mirobolants, le plus bel exemple étant l'association avec la bière Corona. 

Voici donc en entrevue mon top 10 des meilleurs placements de produits dans les films. Pour écouter l'entrevue avec Gilles Parent du FM93, cliquer ici.

lundi 30 mars 2015

Future Shop ferme ses magasins au Canada


Dans les faits, Best Buy ferme 66 magasins et la bannière convertit 65 Future Shop en Best Buy. Donc techniquement, Future Shop (la bannière) disparaît. On va aussi en profiter pour investir 200 millions $ pour le site web. 

Sur le plan marketing cette décision est logique. Voici deux bannières qui partageaient trop de points en commun (produit, prix, emplacement, etc.), ce qui avait pour effet de cannibaliser les ventes. Dans certains cas, on partageait même un stationnement commun ! J’en parle en entrevue avec Martin Thomas-Côté de CKYK 95,7 FM.

mercredi 4 mars 2015

La célèbre bouteille de Coca-Cola fête son 100e anniversaire




Coca-Cola fête cette année le 100e anniversaire de création de la célèbre bouteille de Coca-Cola. 

Le géant Coca-Cola est créé en 1886 par John S. Pemberton et disponible à la Jacobs’ Pharmacy. Cette année-là, neuf verres par jour sont vendus. 

Le comptable de l’entreprise, Frank Robinson, nomme la boisson « Coca-Cola » en pensant que les deux C produiraient un bon effet dans la publicité. Il crée ainsi le célèbre logo de type Spencerian.

En réponse à l’appel de l’entreprise Coca-Cola, le prototype de la bouteille à contour est conçu en 1915 par Alexander Samuelson et breveté par la Root Glass Company. Comme je le mentionne en entrevue à Benoît Dutrizac, la bouteille est approuvé par l’association des embouteilleurs de l’époque Root Glasse est en compétition avec 8 autres désigns) et sert à créer la bouteille standard qui apparaîtra sur les étagères en 1916.

En 1925, le conseil d’administration adopte une résolution pour placer la formule secrète du Coca-Cola dans un coffre-fort à la Trust Company Bank à Atlanta.

L’entreprise Coca‑Cola a commencé à faire de la publicité à la télévision le jour de l’Action de grâce en 1950. L'entreprise sous l'impulsion du designer Raymond Loewy revoit également sa célèbre bouteille en 1957, ajoutant pour la première fois les mentions Coke et Coca-Cola sur fond blanc.

Depuis ce temps, plusieurs publicités de Coca-Cola sont généralement considérées comme les meilleures annonces télévisées jamais produites, dont le célèbre « I'd like to buy the world a Coke » en 1971 et l'incontournable « Mean Joe Greene » en 1979. À cela s'ajoute, bien sûr, « le relooking du Père Noël » au début des années 30. 

En 1985, coup de théâtre, Coca-Cola change la formule du Coca-Cola pour la première fois en 99 ans. Le produit, appelé « Coke Nouveau » de façon populaire, a soulevé des protestations dans tout le pays. Un produit fabriqué avec la formule originale, renommé « Coca-Cola Classique » est remis sur le marché 79 jours plus tard.

De nos jours, les consommateurs assoiffés partout sur la planète boivent les produits de l’entreprise Coca-Cola 1,7 million de fois par jour.

samedi 28 février 2015

Décès de Leonard Nimoy, Monsieur Spock


Leonard Nimoy, l'acteur célèbre pour son rôle de Monsieur Spock dans la série Star Trek (Patrouille du cosmos, en français), est décédé à l'âge de 83 ans.

Créée par Gene Roddenberry dans les années 60, la série Star Trek a été nommée « série culte numéro 1 » de l’histoire de la télévision par le magazine américain TV Guide

Dans les faits, Star Trek (l’original) est une série télévisée en 79 épisodes de 45 minutes, diffusée entre le 8 septembre 1966 et le 3 juin 1969 sur le réseau NBC (trois saisons au total, mais sans jamais occuper le Top 30 des émissions les plus populaires). 

Dès 1970, la série Star Trek est disponible dans plus de 60 marchés sur la planète. Il faut dire que la composition de l’équipage (un Blanc, une Noire, un Russe, un Asiatique, un Britannique et un extraterrestre) facilite l'identification.

Ce Benetton avant l’heure deviendra par la suite la norme dans l'ensemble de la production télévisuelle hollywoodienne. Pensons aujourd’hui à la franchise Fast and Furious ou aux films Ocean’s 11, 12 et 13, pour n’en nommer que deux.

Au Québec, la série Star Trek sera traduite par Sonolab et diffusée à partir de 1971 à l'antenne de TVA et rediffusée sur Prise 2 quelques décennies plus tard. 

Éventuellement, sous le poids des baby-boomers qui vieillissent, la série donnera naissance à des films, des romans, des jeux vidéo, d’autres séries et de grandes rencontres – des trade shows – durant lesquelles les admirateurs de la première heure échangent des souvenirs et des produits dérivés déguisés en Spock, le Comiccon étant un exemple parmi tant d’autres de cette popularité tous azimuts. 

Dans cette entrevue réalisée avec Guy Simard du 98,5FM, je m’intéresse à la carrière de Leonard Nimoy et les origines de son personnage. 

Dans cette deuxième entrevue faite avec Benoît Dutrizac à l’occasion du passage de William Shatner à Montréal en septembre 2012, je discute en détail du phénomène Star Trek. Un pur moment de nostalgie avec en prime plusieurs anecdotes et les incontournables sons de portes coulissantes et de téléportations.

lundi 16 février 2015

Le créateur du Nutella est décédé


Michele Ferrero est décédé samedi à l'âge de 89 ans, à Monte Carlo. Michele Ferrero était l’inventeur du Nutella, des pralines Ferrero Rocher, des oeufs Kinder et des bonbons Tic Tac. 

Retour obligé sur la petite histoire de la tartinade numéro 1 dans l'esprit de millions de jeunes et de moins jeunes à travers le monde, l’équivalent du beure d’arachide pour une grande partie du globe.  

Comme vous le verrez en écoutant cette intervention, dans le domaine des tartinades sucrées comme ailleurs, le marketing prend beaucoup d'importance : publicité, commandite, conditionnement de produit, promotion, image et branding, nom du produit, etc. 

En entrevue, j'en parle avec Bernard Laberge de l’émission Parent, le retour à l'antenne du FM93.

mardi 10 février 2015

Le marketing Fifty Shades of Grey

À l'occasion du lancement très attendu du film Fifty Shades of Grey (Cinquante nuances de Grey, en français) de l’auteure E.L. James sur les écrans durant la fin de semaine de la Saint-Valentin, il m’apparaît opportun de se pencher sur le marketing de ce film inspiré des romans du même nom.

La marque Fifty Shades of Grey regroupe trois romans soft porn (certains diraient «mommy porn») écrits par une Britanique, E.L. James, une fan de Twilight.

À l'origine, l'auteure alimente internet de ses histoires. Elle construit ainsi sa communauté de lecteurs au fil du temps et des réactions des lectrices. 


Fort de son succès, elle décide en 2011 de publier son premier roman à compte d’auteur chez Writers’ Coffee Shop, un éditeur basé en Australie. Le succès est instantané : elle vend 25 millions de copies en 4 mois (copies papier et e-books) !

Fifty Shades of Grey devient ainsi le premier livre à avoir vendu 1 million de copies sur Kindle.


Comment expliquer ce succès ? Tout d'abord, on trouve dans la marque Fifty Shades of Grey des personnages archétypaux, mais surtout, le sexe raconté d’un point de vue féminin.

Dans cette trilogie qui a généré jusqu’à maintenant des revenus de 95 millions $ à l'auteure en 2012 uniquement, le héros principal, 
Christian Grey (Jamie Dornan)  est un homme riche, beau et expérimenté. Il conduit une Audi, possède un penthouse, un hélicoptère et une garde-robe à rendre jalouse n’importe quelle femme. De son côté, Anastasia Steele (Dakota Johnson) est une fille inexpérimentée et un brin naïve.

Pour maximiser les chances de réussite du lancement du film Fifty Shades of Grey, Universal Pictures et Focus Features ont payé 5 millions $ pour les droits du film. 


La stratégie à adopter pour le lancement du premier film a nécessité 3 ans de travail acharné afin de comprendre ce que le public cible veut voir.

On voulait comprendre le succès de ces trois livres qui, pour plusieurs, sont particulièrement redondants et mal écrits. Conclusion de ce long travail d'analyse : il faudra utiliser la stratégie pelures d'oignon pour maintenir l'intérêt des cinéphiles.

Afin de ne pas trop choquer certains cinéphiles que le BDSM pourrait rebuter, Universal a donc adopté une stratégie « par ordre croissant», ceci afin de titiller et de maintenir l’intérêt pour la sortie du film.

Concrètement,  sur le plan des relations publiques, cela signifie qu'on a donné l’information à la pièce pour assurer et maintenir l’intérêt des fans. Ainsi, la machine à rumeurs média a souvent laissé un doute dans l’esprit du lecteur afin de susciter l’intérêt des fans avec des photos spectaculaires diffusées au compte-gouttes.


Évidemment, on ne manque jamais de mentionner que le film Fifty Shades of Grey est peut-être un peu trop osé pour les plus jeunes – il a reçu la cote R aux États-Unis mais pourra être vu par les enfants de 13 ans en France… Un vieux truc qui garantit bien sûr l’intérêt des différents publics !

Un moyen d’attirer l’attention car selon la critique, 20 % du film seulement repose sur le sexe – le producteur prétend plutôt que 50 % est consacré à des scènes osées ! Qui dit vrai ?

Dans le même sens, sur le plan publicitaire, la première campagne de publicité imprimée utilisait le noir et blanc. De son côté, la campagne d’affichage plus récente montre Dakota Johnson (Anastasia Steele) dans une pause suggestive avec la mention « Curieux ? ». 


À l’instar du film Hunger Games, dans la publicité, on emploie des citations célèbres des romans tel que « Monsieur Grey va vous voir maintenant ». On cible des séries télévisées susceptibles de rejoindre massivement des femmes comme Scandal.

Mais à l’évidence, le succès de Fifty Shades of Grey repose au final sur une extraordinaire machine de marketing s'appuyant sur le marketing web.

Conscient de la diversité des publics – de leur âge en particulier – on retrouve entre autres sur la bande sonore les Rolling Stones et Beyonce. Cette dernière à d'ailleurs joué un rôle important dans la stratégie Instagram du film.

À l’ère d’Internet, l’opération marketing d’Universal a aussi misé sur l’utilisation des médias sociaux comme Facebook (7.3 millions de fans sur la page destinée au phénomène Fifty Shades of Grey) et Pinterest dont 71 % de l’auditoire est féminin.

Sur Twitter, 86 % des 490 000 messages reliés au film lors de la dernière semaine étaient l’œuvre de femmes (un chiffre supérieur à Hunger Games) et 65 % de ces mentions étaient positives.

Après tout, la marque Fifty Shades of Grey de Madame James doit son succès initial au marketing internet, aux médias sociaux, aux blogues et aux sites de nombreuses admiratrices dont DivaMoms.com. Il faut se souvenir que c’est suite à cette folie de marketing viral que le géant Random House a fait éventuellement l’acquisition des droits du roman.

Sur le site lié à la promotion du film, il est possible de poser sa candidature pour devenir une employée de Grey Enterprises… mais en réalité, en remplissant un court questionnaire, on s’abonne à une liste d’envois afin d’être tenu informé des derniers développements liés au lancement du film. Génial !

Par ailleurs, on peut retrouver sur YouTube la bande-annonce originale lancée le 24 juillet 2014. L'an passé, cet pub a été vue 93 millions de fois sur YouTube seulement (100 millions de fois en une semaine si on additionne tous les supports sur lesquels se retrouvait la bande-annonce originale).

Plus récemment, une nouvelle bande-annonce a été vue 7 millions de fois ! C’est sans compter le Today Show de NBC qui a eu l’exclusivité des images sur le plateau et un concours destiné aux fans du film.

Au-delà des chiffres de vente des livres, le succès de Fifty Shades of Grey se mesure par le nombre de produits dérivés sur lesquels on retrouve les héros ou les logos : vin rouge et vin blanc, produits de beauté et bien sûr, jouets sexuels.

Dans ce qui promet d'être une recette mille fois copiée, cette stratégie de relations publiques a permis à Fifty Shades of Grey de générer des pré-ventes aux guichets qui dépasseraient celles de plusieurs autres blockbusters dont Hunger Games.

Évidemment, la vente de romans a facilité les choses en préparant le terrain. Depuis le lancement du premier roman de la trilogie, les 3 romans de la série se sont écoulés à plus de 100 millions d’exemplaires (copies e-books et imprimées).

jeudi 29 janvier 2015

Publicités du Super Bowl 2015


Voici un avant-goût des publicités de Super Bowl 2015:



Budweiser – Le chiot




GoDaddy – Le chiot




Kia Sorento - Pierce Brosnan




NFL – Violence conjugale




Budweiser Light – Pacman




Doritos – Encan




Doritos – poisson




Dove Men+Care – Émotion




Doritos – Gamin




SquareSpace – Internet