mardi 21 juillet 2009

Les 10 meilleures pubs de l'histoire du Québec

Il y a quelques temps, Olivier Bourque de lapresseaffaire.com se livrait à un exercice pas facile : contacter 4 passionnés de publicité et trouver avec eux les 10 pubs les plus marquantes dans l'histoire du Québec.

Certains spécialistes se sont pliés au jeu : Emmanuelle Garnaud-Gamache, productrice et animatrice de l'émission Invité de marque, Jean-Jacques Stréliski, véritable gourou publicitaire au Québec, René Gendreau, professeur à HEC Montréal et moi-même. Serez-vous d’accord avec nos conclusions ?

Une chose est certaine: le résultat final est révélateur des codes culturels des Québécois, ce que Jacques Bouchard appelait les cordes sensibles. Mais je n'en dis pas plus...

Pour lire la suite de l'article, cliquer ici.

Plus récemment, Jacques Bertrand de l'émission La tête ailleurs présentée à l'antenne de Radio-Canada me demandait d'identifier le Top 3 de la publicité québécoise. Monsieur Bell ? Olivier Guimond et la Labatt 50 ? Dominique Michel pour Air Canada ? Claude Meunier pour Pepsi ?

Pour connaître mes trois incontournables -- et l'histoire derrière les 3 concepts publicitaires dans une classe à part -- cliquer ici.

vendredi 17 juillet 2009

Le légendaire Walter Cronkite est décédé

Le légendaire journaliste de la télévision Walter Cronkite, est décédé ce soir à l’âge de 92 ans.

Reconnu dans la profession comme « l'homme le plus crédible des États-Unis », à l’époque où il était le lecteur de nouvelles du journal télévisé de CBS, Monsieur Cronkite a été la voix et les yeux de la plupart des événements marquants de la deuxième partie du 20e siècle, entre autres, l'assassinat de John F. Kennedy, les premiers pas sur la Lune et la guerre du Vietnam.

Lors de l’assassinat de John F. Kennedy, il avait animé en direct pendant des heures avant d’annoncer visiblement ému la mort du populaire président des États-Unis.

Monsieur Cronkite a été le lecteur de nouvelle du CBS Evening News pendant 19 ans avant de laisser sa place à Dan Rather en 1981. Auparavant, il avait été correspondant de guerre pour la United Press.

Chaque soir, Cronkite était connu pour son invariable phrase de la fin : « Et c’est comme ça que ça s’est passé ».

Qu'est-ce que le PPM (Portable People Meter) ?

Initialement, le Portable People Meter (PPM) a été conçu par Arbitron, une entreprise basée aux États-Unis.

Le PPM est un dispositif de mesure d'audience passive - de la taille d'un petit téléphone cellulaire – qui permet de suivre l'exposition des consommateurs aux médias, que ce soit la radio terrestre ou en ligne, le câble, la télévision par satellite, terrestre ou satellite.

Le PPM est porté pendant la journée par des participants choisis au hasard. Il permet de suivre à la trace et dans ses moindres déplacements, le consommateur-médias : quand regardons-nous la télévision ? Quand écoutons-nous la radio ?

Le PPM est donc un outil extrêmement utile pour l’annonceur, le publicitaire ou les médias en général. Il permet en effet de mieux choisir les stations, les moments de la journée, les contenus, les animateurs, les orientations stratégiques, etc.

Comment ça marche ?
Le PPM détecte des codes inaudibles intégrés dans la partie audio des médias et des contenus de divertissement émis par les diffuseurs, les fournisseurs de contenu et les distributeurs.

À la fin de la journée, le PPM est placé dans un réceptacle, qui extrait les codes et les envoient à un ordinateur central. Pour s’assurer de l’identité des participants, le PPM est également équipé d'un capteur de mouvement.

jeudi 16 juillet 2009

Comment expliquer le succès de la télévision spécialisée ?

Coup de tonnerre dans le monde de la télévision. Selon Statistique Canada, les revenus des chaînes spécialisées au Canada dépassent pour la première fois ceux des télévisions généralistes privés au pays. Comment expliquer ce retournement de situation ?

Dans un premier temps, il faut dire que pendant longtemps, les téléspectateurs québécois ont eu le choix entre deux chaînes. À cette époque, chaque famille écoutait La Famille Plouffe, Les Belles Histoires des pays d’en Haut, Point de Mire ou Les Tannants (dans ce dernier cas, 2,5 millions de téléspectateurs en moyenne à 17 h, sur semaine, à Télé-Métropole). Puis, en l’espace de quelques années, tout cela a été chambardé par l’arrivée du câble et des réseaux spécialisés.

D’un point de vue publicitaire, les chaînes spécialisées présentent trois avantages:

1. La TV spécialisée permet un ciblage pointu

Les publics de la télévision spécialisée sont plus restreints mais les canaux thématiques offrent une segmentation serrée, donc un auditoire précis, ce qui est attrayant pour un annonceur. Ils conviennent notamment aux annonceurs qui cherchent à se différencier.

2. La TV spécialisée coûte moins cher

Si votre budget publicitaire est plus limité, la télévision thématique est une solution attrayante. « On s’intéresse au client qui veut faire de la télévision à petit prix, affirme Jacques Dorion, président de Carat Stratégem, d’où l’apparition de nouveaux annonceurs pour qui la télévision est devenue accessible. »

3. La TV spécialisée ajoute de la portée et de la fréquence

La télévision spécialisée ajoute de la couverture à une campagne nationale qui utilise la télévision traditionnelle ou d’autres médias publicitaires. « Les chaînes spécialisées sont des médias d’appoint qui répondent à des besoins précis », écrit Nathalie Collard du quotidien La Presse.

Ceci dit, regardons la vérité en face : malgré leur croissance, aucun des canaux spécialisés québécois n’est encore assez fort pour concurrencer TVA.

mercredi 15 juillet 2009

5 façons de trouver ce que vous cherchez sur Twitter


À la recherche de la perle rare sur Twitter ? Frustré parce que vous n'arrivez pas à trouver les gens que vous cherchez sur Twitter ? Voici 5 sites qui vous permettront de trouver enfin ce que vous cherchez :

1. Twitter People Search - Twitter offre un engin de recherche intégré sur son site. Malheureusement, comme plusieurs Twitters n’utilisent pas leur vrai nom, il est souvent difficile de trouver des personnes que vous savez pourtant être sur Twitter, en particulier ceux qui ont des noms relativement communs.

2. Tweepz – Ce site vous permet de limiter vos recherches à certaines caractéristiques ou critères spécifiques de l'utilisateur Twitter, comme le nom, la bio ou la provenance du membre.

3. Twellow – Près de 6 millions de profils d'utilisateurs Twitter sont indexés dans Twellow en fonction d’un grand nombre de catégories. Vous pouvez effectuer une recherche sur la totalité des profils, ou vous limiter à un seul critère.

4. Just Tweet It – Just Tweet n'est pas aussi facile à utiliser que Twellow, mais il est relativement efficace pour localiser les gens en fonction de vos champs d’intérêt.

5. Twitterel - Twitterel déniche les personnes susceptibles de vous intéresser en faisant des recherches par mots-clé. C'est un genre de Google Alertes pour utilisateurs de Twitter.

mardi 14 juillet 2009

Quelle est la personnalité des utilisateurs de Facebook, MySpace, Twitter et LinkedIn ?


Récemment, Anderson Analytics a réalisé une étude fascinante portant sur les données démographiques et psychographiques des utilisateurs des réseaux sociaux Facebook, MySpace, Twitter et LinkedIn. Voici quelques constats :

Facebook
Les utilisateurs de Facebook sont plus âgés et plus aisés. Ils sont plus susceptibles d'être mariés (40 %), blancs (80 %) et retraités (6 %) que les utilisateurs des autres réseaux sociaux. Ils ont le deuxième revenu moyen le plus élevé (61 000 $) et ils ont 121 amis, en moyenne. Les Facebookers sont aussi très fidèles : 75 % déclarent que Facebook est leur site favori.

MySpace
Les utilisateurs de MySpace sont jeunes et plus intéressés à s'amuser. Le revenu moyen de l'utilisateur MySpace est le plus bas de l’ensemble des réseaux sociaux (44 000 $). Ils sont plus susceptibles d'être étudiants (23 %), noirs (9 %) ou d'origine hispanique (7 %).

Twitter
Les utilisateurs de Twitter ont un revenu moyen de 58 000 $. Le groupe Twitter est particulièrement intéressé par les informations, les nouvelles, les restaurants, le sport, la politique et les finances personnelles. Ce sont aussi des adeptes de la culture populaire : musique, cinéma, télévision et lecture.

LinkedIn
Sans surprise, les utilisateurs de ce réseau sont ceux qui ont le plus haut revenu moyen (89 000 $). Ils s’intéressent aux sports, à la politique et à la bonne forme physique. Ils sont plus susceptibles de posséder un appareil photos numériques, un téléviseur haute définition, un mobile et un magnétoscope Blu-Ray. Le ratio hommes / femmes des utilisateurs est de 57 %/ 43 %.

dimanche 12 juillet 2009

UFC : quand la commandite déraille


La Ultimate Fighting Championship (mieux connu sous le nom de UFC) tenait samedi soir au Mandalay Bay de Las Vegas un gala de combat extrême. Au menu, un duel mettant en vedette le champion québécois Georges St-Pierre contre Thiago Alves. Sans surprise, le Québécois a remporté le match contre un Brésilien chancelant.

Puis la sauce s’est gâtée…

Dans la finale de championnat des poids lourds, Brock Lesnar faisait face à Frank Mir. Monsieur Lesnar, surnommé « Here Comes The Pain » lorsqu'il luttait à la WWE, a mis son opposant KO au deuxième round sous un concert de hués. Lesnar, déstabilisé, a réagi vivement aux invectives en montrant ses deux majeurs à la foule, puis il a manqué de respect et de fair play envers Mir en le menaçant à nouveau.

Dans l'entrevue d’après match, Lesnar a encouragé les fans à le huer et il a continué à narguer Mir. Jusque-là, un très bon show pour un circuit professionnel qui cherche à percer le marché de la télévision spécialisée (les soirées de la UFC sont généralement présentées à la télévision à la carte ou pay-per-view et attirent jusqu’à 5 millions de branchements).

Lesnar a toutefois commis une faute grave en s’attaquant au commanditaire principal de la soirée, Bud Light. « Maintenant, je vais boire une glacière pleine de Coors Light, Coors Light, car Bud Light ne me donnera pas un sous ce soir. » Puis il a ajouté « Hé, je pourrai obtenir le dessus sur ma femme. »

Conscient que le commanditaire de la UFC n’allait pas apprécier et après un savon de la part de Dana White, président de la UFC, Lesnar s’est présenté à la conférence de presse avec une Bud Light dans la main. Dans une chorégraphie minutieusement préparée, il a pris quelques gorgées, puis il l’a placé bien en vue devant lui.

« Tout d'abord, je tiens à présenter mes excuses », a déclaré Lesnar. « J'ai manqué de professionnalisme, après le combat. Je m'en excuse. Je présente aussi mes excuses à Bud Light. Je bois toutes les marques de bières. » Reste à voir comment Anheuser-Busch, brasseur de la Bud Light et nouveau commanditaire principal (il remplace Harley-Davidson au centre de l'octogone), réagira à cet impair.

Quant à Lesnar, il ne perd rien pour attendre. Au menu pour l’automne, un certain Fedor Emelianenko, parole de Monsieur White. D’autres flammèches en perspective.

Comment Pepsi à gagné la guerre des colas

Texte intéressant et très étoffé dans le quotidien The Gazette de samedi le 11 juillet portant sur la guerre des colas. On y explique, entre autres, comment Pepsi a remporté la guerre des colas au Québec.

Pour lire le texte écrit par René Bruemmer et publié dans The Gazette, cliquer ici.

vendredi 10 juillet 2009

Twitter : un phénomène de mode ?

Selon un sondage réalisé par Ragan Communication et PollStream, plus de la moitié (54%) des professionnels de la communication pense que Twitter est un phénomène de mode.

Parmi les répondants, 28% emploient actuellement le microblogging dans le cadre de leurs activités de communication. Les raisons invoquées pour le faire sont diverses: engagement des employés, réputation de l'entreprise, augmentation du trafic Web et amélioration du service à la clientèle.

Un autre 40% des personnes interrogées déclarent qu'elles n'ont pas de plan de microblogging en place, soit par choix, soit parce qu'ils n'ont pas les ressources nécessaires pour le faire (manque de temps et/ou de personnel) ou tout simplement parce qu'ils ne croient pas que cela bénéficiera à l'entreprise.

mercredi 8 juillet 2009

Michael Jackson: hausse du trafic Web de 33%

Journée faste pour Internet. Les premières données disponibles parlent d’une hausse de trafic sur la Toile de l’ordre de 33 % à l’échelle mondiale lors de la célébration en l’honneur de Michael Jackson (Source: BBC).

Internet a gagné son pari: 1- permettre aux gens de suivre un événement en direct sur semaine, 2- partager un contenu, 3- interagir sur ce contenu en temp réel, 4- produire du contenu, donc 5- multiplier les points de vue. Ce faisant, nous avons probablement assisté à une étape clé de l’histoire du Web – et des médias – lors de cette célébration.

Dans les faits, une première pointe a été observée au moment où la célébration débutait au Staples Center à 13 h (HE). Sur Facebook, 800 000 mises à jour ont été envoyées par les usagers. De son côté, sur le site de CBS, la discussion sur Michael Jackson a réuni plus de 12 000 participants.


Google et Twitter ont éprouvé des problèmes à certains moments mais somme toute, l’infrastructure Internet a tenu le coup. Yahoo a d'ailleurs confirmé que la cérémonie a été l’événement vidéo le plus écouté de son histoire.

Sans surprise, certains orateurs ont mieux performé que d’autres. Monsieur Sharpton a suscité une baisse de l'écoute de - 20, Brooke Shields + 10 au départ puis - 20 par la suite.
Pour sa part, Martin Luther King III a obtenu le score désastreux de - 80.

Selon la firme Influence Communication, la nouvelle de la célébration a obtenu un poids médias de 38,79 % en 24 heures. En 48 heures, les journaux de 160 pays ont publié 931 357 articles sur le sujet. Par ailleurs, un peu plus de 31 millions de téléspectateurs ont regardé la célébration aux États-Unis selon Nielsen.

Au-delà de son caractère religieux, la célébration en l'honneur de Jackson aura donc transformé la manière de suivre la nouvelle. Bienvenue à l'ère de l'intégration, de l'instantané, du multiplateformes et du multimédias...

mardi 7 juillet 2009

Célébration Michael Jackson : journée la plus importante dans l'histoire du Web ?


Le service funéraire de Michael Jackson sera fort probablement le plus grand événement de l'histoire d'Internet.

En effet, la célébration du roi de la pop au Staples Center aura lieu au moment où les nord-américains seront au bureau, donc devant un ordinateur plutôt qu’un téléviseur. On pourra ainsi mesurer la solidité de l'infrastructure de l'Internet.

Comme je le mentionnais dans mon billet du 29 juin, dès l'annonce du décès de la star sur TMZ.com, les fans ont été nombreux à envahir la Toile, en particulier les sites de réseautage sociaux tels que Facebook, Twitter et MySpace.

Par ailleurs, les sites de nouvelles ont atteint dès les premiers instants des niveaux de fréquentation record. Jeudi le 25 juin, CNN.com a connu sa deuxième plus forte journée de l’année en terme de pages vues. En fait, par rapport à une journée normale, la fréquentation du site de CNN.com a été multipliée par cinq lorsque la nouvelle du décès de Jackson a éclaté en après-midi.

La même journée, Yahoo News a généré un trafic record avec 16,4 millions de visiteurs uniques. Entre, 15 h et 16 h, quatre millions d'utilisateurs ont visité le site (pour un total de 175 millions de pages vues). Concrètement, le décès de Michael Jackson a donc attiré plus de visiteurs sur le site de Yahoo News que la prestation de serment du président américain Barack Obama, en janvier.

Ironiquement, jeudi le 25 juin et vendredi le 26 juin, sur la page MySpace consacrée à la star du pop, Michael Jackson ajoutait plus de 100 nouveaux amis à la minute… D'ailleurs, Jackson est déjà plus populaire que le président des États-Unis sur Facebook – la star du pop compte 6 708 180 amis.

Depuis sa mort, Jackson a généré 4,8 millions de téléchargements de ses chansons sur le Net (Source: CNN). Le vidéo Thriller a été vu 50 millions de fois sur YouTube et 800 000 gants « virtuels » ont changé de main sur le site Facebook depuis son décès.

Pour en savoir plus long: lire également le billet du 2 juillet 2009 à ce sujet.

Quelques chiffres sur les utilisateurs de Twitter

Une étude de HubSpot (via Marketing Charts) réalisée en juin 2009 permet d’avoir un meilleur tableau des utilisateurs de Twitter.

- L'utilisateur moyen « tweet » 0,97 fois par jour ;

- L'utilisateur moyen a « tweeté » 119,34 fois au total ;

- 1% de tous les tweets sont des « retweets » ;


- 38% de tous les tweets contiennent le symbole "@" (citations) ;

- 33% de tous les tweets commencent par le symbole "@" (réponses) ;

- La plupart des gens « tweet » pendant les heures de bureau ;

- 9% des utilisateurs de Twitter sont totalement inactifs, ce qui signifie qu'ils ont moins de 10 adeptes et moins de 10 mises à jour ;

- 76% n'ont pas de bio dans leur profil.

Pour faire ces constats, HubSpot a analysé les données provenant de plus de 4,5 millions de comptes Twitter sur une période de neuf mois.

Nielsen Online
a montré que l'intérêt pour les sites sociaux connaît une croissance continue. Twitter.com connaît la croissance la plus rapide du Web avec une augmentation de 1,448 % de ses membres depuis un an. Le temps moyen passé sur Twitter a augmenté de 175 % par rapport à l'année dernière.

lundi 6 juillet 2009

La pub mobile atteindrait 28,8 milliards $ en 2014


Selon Scott Howe, responsable du pôle publicité et édition de Microsoft, la publicité sur les téléphones mobiles devrait connaître son envol dans un délai de deux à trois ans, grâce à de nouvelles applications sur les smartphones et la popularité croissante des réseaux sociaux tels que Facebook et Twitter.

Dans la mesure où de plus en plus de consommateurs adoptent les nouvelles technologies et les smartphones (pensons, entre autres, au iPhone), la publicité mobile atteindrait $ 28,8 milliards en 2014, notamment en profitant des opportunités inexploitées dans la distribution et les pays émergents.

Je dis bien « atteindrait » parce que les défis sont nombreux pour la pub sur le téléphone mobile. En effet, un rapport de recherche publié récemment donne à penser que la télévision présente un environnement commercial plus efficace que l'Internet ou les dispositifs mobiles.

L’étude de la Cable & Telecommunications Association et de la firme de recherche NeuroFocus, a révélé que la télévision reçoit des notes élevées pour l'engagement émotionnel, commercial et l'intention d'achat.

Par ailleurs, on constate que le petit écran du téléphone mobile suscite une réponse émotionnelle moins importante que l’écran de la télévision. Ceci dit, la pub sur les mobiles obtient généralement de bons taux de mémorisation, probablement à cause des efforts nécessaires à la captation du message, i.e., attention et concentration.

Dans les prochains mois, les annonceurs vont bénéficier d'un outil de plus pour mieux jauger l'intérêt de leurs investissements publicitaires sur l'Internet mobile. En effet, Médiamétrie vient d'être sélectionné par l'Association française du multimédia mobile (AFMM) – dont font partie Orange, SFR et Bouygues Telecom – pour mesurer l'audience des sites accessibles sur un téléphone portable.

samedi 4 juillet 2009

Quel est l'impact de la vidéo en ligne sur les médias traditionnels ?

Article passionnant dans le magazine Adweek du 3 juillet 2009. On s’intéresse à la vidéo en ligne et ses impacts sur le divertissement et l’industrie des télécommunications. En voici les grandes lignes.

YouTube et Hulu sont des destinations populaires de la vidéo en ligne (voir mon billet du 13 mai à ce sujet), mais concrètement, ont-elles un impact sur les recettes de la télévision traditionnelle?

Une étude de ChangeWave a montré que la majorité des baby-boomers utilisaient la vidéo en ligne, mais qu’ils exprimaient également leur amour pour la télévision conventionnelle.

Par ailleurs, un rapport de Sanford Bernstein a conclu que la consommation de Web-TV semble très exagérée. Michael Nathanson
cite une étude qui montre que les Américains consomment en moyenne deux minutes de vidéo-Web par jour, comparativement à 309 minutes de TV en direct.

Enfin, contrairement à une opinion largement répandue, il semble que les jeunes regardent la télévision plus que jamais (Source: THR).

Ces quelques constats m’amènent à me poser deux questions pour lesquelles nous n'avons pas de réponse définitive à l'heure actuelle :

1. Est-ce qu’Internet est un moyen de prolonger les modèles traditionnels, ou peut-il changer le modèle d’affaires actuel et ajouter de nouvelles recettes ?

2- En d’autres mots, qui dans l'ensemble des médias et du divertissement, est susceptible de bénéficier de la vidéo en ligne ?

Nous y reviendrons dans un prochain billet.

jeudi 2 juillet 2009

Comment expliquer l'engouement pour Michael Jackson?

Près de deux Américains sur trois (64%) estiment que les médias ont trop couvert la mort de Michael Jackson, selon un sondage du Centre de recherche indépendant Pew publié mercredi.

Pour les autres (36%), voici donc un dernier tour de piste avec des entrevues radio et Web et mon interprétation du phénomène Michael Jackson : publicité de Pepsi, Moonwalk, album Thriller, gant blanc, stratégie marketing, image, branding de la star, fascination pour PT Barnum, révolution de la mise en marché de la musique, vidéos, mythe, etc.

À travers ces différentes entrevues, je tente d'expliquer l'engouement entourant la carrière et le décès de Michel Jackson, icône incontestable de la culture populaire.

Entrevue 1
Entrevue de plus de 20 minutes sur le roi de la mise en marché.

Entrevue 2
Comment expliquer le succès de la star ? Jackson, génie du marketing ?

Entrevue 3
Regard sociologique sur le phénomène Jackson.

Entrevue 4
Comment expliquer la fascination pour Michael Jackson

Je vous invite également à lire les billets suivants:

Billet 1
Retour sur l'histoire des commerciaux de Pepsi impliquant la star du pop.

Billet 2
Dès les premiers instants, le drame s'est joué sur le Web.

Gannett annonce des coupures dans ses journaux

La tempête se poursuit dans le secteur des quotidiens. Après le National Post qui décidait il y a quelques temps de cesser de publier son édition du lundi durant les mois de juillet et d'août 2009 (9 lundis au total) et La Presse qui annonçait la disparition définitive de son édition du dimanche, c’est maintenant au tour du géant Gannett de prendre des mesures concrètes pour traverser la crise.

Gannett, le plus important propriétaire de quotidiens aux États-Unis, annonce qu’elle va éliminer environ 1400 emplois dans les prochains jours. Cette décision est rendu nécessaire afin de compenser la baisse des tirages et la vente de publicité. Ce développement s’ajoute à une longue liste de coupures dans le secteur des journaux aux États-Unis.

En début d'année, le Rocky Mountain News a fermé ses portes. De son côté, le Seattle Post-Intelligencer a cessé de publier son édition papier pour se concentrer sur sa version en ligne.
À peu près au même moment, le Detroit Free Press et le Detroit News annonçaient qu’ils mettaient fin dès ce printemps à la livraison à domicile quatre jours par semaine. Plus récemment (au mois d'avril), le Christian Science Monitor a renoncé à sa version papier sur semaine -- on conservera toutefois la version papier la fin de semaine.

Mais ce n'est pas tout. Dans son édition du 1er juillet, Advertising Age annonce que le Dallas Morning News a mandaté son concurrent direct (oui, oui, c'est bien ça!) pour s'occuper de ses ventes de publicité à l'échelle nationale. Pendant ce temps, le quotidien de Dallas se concentrera sur les ventes au niveau local.

Au Canada, la crise des médias fait aussi quelques victimes. À l'instar du journal La Presse, le Halifax Chronicle-Herald a fait disparaître son édition du dimanche tandis que le Halifax Daily News fermait ses portes.

Plusieurs facteurs expliquent ce tsunami : les quotidiens ont augmenté leur tarif, la classe moyenne a quitté les centres-villes, les jeunes lisent de moins en moins les journaux, un plus grand nombre de lecteurs affirment lire l’exemplaire de quelqu’un d’autre, Internet connaît un essor constant, les jeunes migrent vers de nouveaux médias, les sites sociaux génèrent un trafic important, etc.

Pour en savoir plus long, voir aussi le
billet consacré à la crise des médias.